Dans le yoga comme dans la vie, « on » ( je généralise ) en veut souvent toujours plus.
J'ai écris ce texte après avoir fait le tour de mon dressing. Ma condition de nouvelle maman allaitante m'a "obligée" à taper dans le gras de mon dressing ( à défaut de celui de mon bidou et des jolies poignées de babychou d'amour).
Tout ce qui n'avait pas été porté les mois précédent ma grossesse ont été vendus/donnés. Et finalement mon dressing se pare de jolies pièces basiques, de matières "nobles" et tenant la route et de quelques pièces plus originales. On ne va pas se mentir, je reste une consommatrice...Qui plus est, une femme dont le mari travaille dans le textile... Mais quelques petits changements ne font pas de mal. Consommer mieux mais moins....Très tendance! Arrêter de toujours en vouloir plus va devenir mon nouveau mantra...Nouveau mantra qui me vient aussi de ma pratique. Depuis quelques mois c'est aussi mon état d'esprit sur le tapis qui en a pris un coup...Enfin mon égo (article ici) Le retour aux basics vestimentaires et le retour aux bases yoga Que celui qui n’a jamais voulu être dans le PLUS au yoga me jette la première pierre. Un moment ou a un autre, on a tous voulu: Des progrès plus rapides, Plus d’alignements, Plus de souplesse, Plus de force, Plus de bien-être POUR MA PART J’AI SOUVENT VOULU ÇA et je le veux souvent encore. Puis, il y a les failles: une chute d’inattention (un poignet bien abîmé) et des blessures qui te rappellent à l’ordre, mais aussi des grands bonheurs de la vie qui peuvent chambouler le corps. Ces failles / forces qui te font réaliser que tout est équilibre et à vouloir toujours PLUS tu tombes dans le MOINS. A en vouloir trop, tu en oublie l’essence et ce pourquoi tu pratiques. Pour ma part, j'ai malmenée mon corps. Je ne l’ai pas écouté. Il a fallut que nous soyons deux à partager mon corps pour que je comprenne clairement qu'il était temps de ralentir. J’AI SEMÉE L’envie J’AI RÉCOLTÉE La douleur Puis j’ai acceptée... Ces choses qui demande à ton corps d’être malléable et ton esprit d’être permissif. Souplesse et adaptation. Le postpartum qui suit et les blessures qui te disent stop sont d’autant d’occasion de ralentir et de faire moins. Et de te satisfaire de cela. Je ne dis pas qu'il faille toujours se satisfaire du peu (hey hey, je suis souvent à la recherche du chrono quand je nage ou des bornes avalées en footing...comme beaucoup de compétiteurs), mais de temps en temps accepter et laissez l'équilibre s'instaurer. Exemple: Faire un chrono en vélo et accepter de se déposer pour une séance de Yin Yoga. Se blesser, comprendre et si possible accepter. Faire la série 1 de Ashtanga et prendre 10minutes en savasana. Faire à manger sainement tous les jours et ne pas culpabiliser d'un plat picard de temps à autres. De temps en temps, ÊTRE JUSTE LÀ OU IL FAUT AVEC CE QU'ON A Être - Je suis humain Être - Soi Être - Point
Comments